» Je suis malade depuis ma naissance. En effet, on m’a décelé une pyélonéphrite congénitale à l’âge de 1 mois à l’hôpital Necker à Paris et en plus de celle-ci, les médecins se sont rendus compte que mon rein gauche ne fonctionnait qu’à 12% , donc j’ai été suivi et opéré régulièrement, et il a tenu jusqu’à l’âge de 15 ans. A cette période on me met en dialyse à raison de 4 h le mercredi et 4h le samedi afin de ne pas louper ma scolarité. Au bout de 5 mois, je suis appelé pour une greffe, et à partir de ce jour je découvre une vie normale sans régime, sans contraintes. Je poursuis mes études jusqu’à obtention d’un bac pro commerce, travaille comme tout le monde. Cette aventure dure 24 ans car en août 2014 je fais un rejet et me retrouve à nouveau confronté à la maladie. De nouveau en dialyse pendant 11 mois, j’ai subi une 2éme greffe en juillet 2015 et quelques complications au début. Grâce à Progreffe j’ai pu dialoguer avec les médecins et les chercheurs qui m’ont beaucoup apporté, et aujourd’hui, après une formation, je reprends une activité professionnelle.  C’est reparti pour de nouvelles aventures !  » 

Souffrant d’une maladie auto-immune qui a détruit mes reins, j’ai eu la chance de recevoir deux greffes, l’une en 2004, la seconde en 2006.

Ayant passé en tout plus de quatre années en dialyse, je sais intimement que la greffe est la meilleure solution thérapeutique qui soit.

Aujourd’hui, j’essaie par mes activités associatives de redonner ce cadeau de vie qui m’a été offert et je dis tout simplement MERCI aux donneurs décédés et à leurs familles, aux soignants, médecins chercheurs, à tous ces acteurs de la chaîne du don et du prélèvement, sans lesquels nous, les greffés, ne pourrions vivre.

La greffe, c’est la continuité de la vie, une renaissance.

 

Agnès Collet

53 ans

Un matin on m’a dit, « voilà, on a un rein pour vous ». On se prépare, on se dit, c’est une vie difficile, mais je vais être re-transplanté et je vais repartir ! La dialyse, c’est tous les deux jours et ça dure 5 heures. Forcément c’est épuisant. Ça fait maintenant 14 ans que je suis greffé ; j’ai une fonction rénale au top, je suis plus en forme à 64 ans après ma troisième greffe que je ne l’étais à 26 ans, suite à cette maladie et toutes les conséquences. Le CHU, c’est l’amitié ! Je dis que c’est ma maison secondaire parce que sans elle je ne serais pas là. Je sais que le centre de Nantes est l’un des premiers centres d’Europe sur la transplantation de reins et pancréas, et surtout sur au niveau de la recherche. Cette équipe de Nantes a réalisé des avancées spectaculaires, notamment moléculaires, si je vis bien depuis 14 ans, c’est grâce à cette recherche.